Alors que l’architecture et, plus largement, l’ensemble du secteur de la construction, porte aujourd’hui des enjeux considérables en termes de contribution aux grands équilibres environnementaux, la place du bois comme matériau privilégié s’impose aux bâtisseurs. Aujourd’hui, la part du bois dans la construction atteint près de 10%. Dans un contexte général qui réinterroge de nombreux choix de société de réutilisation, réhabilitation, rénovation et réemploi, cette édition du concours Archi’bois invite à repenser les constructions existantes en bois.

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A l’image des "Spolia" dans le courant de la Rome Antique, l’appropriation et la réutilisation de constructions en bois apparaît aujourd’hui comme une solution sérieuse pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain. Que ce soit en termes de ressources, d’espace, de symbolique.

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L’édition 2026 du concours Archi’bois invite donc à repenser notre approche de la construction.

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L’équipe choisit un édifice existant en bois, qui peut être une construction ordinaire ou remarquable, sans considération de taille (bâtiment, hall, maison à pans de bois, ouvrage d’art…) en expliquant les motivations de ce choix. Puis, sur la base d’un état des lieux aussi fidèle et réaliste que possible, l’équipe effectue un diagnostic objectif de l’existant, qui détermine les éléments à conserver et ceux à remplacer; avant de proposer des modifications, adaptations ou transformations (ex : extension/surélévation), des volumes, des usages ou autres caractéristiques pertinentes.

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Plus globalement, il est attendu des projets de revitalisation des constructions bois, qu’ils soient en symbiose avec leur environnement, leur histoire et leur contexte.