édition 2018
édition 2021
La thématique du concours Archi’bois 2021 était "Flexibilité, évolutivité, réversible".
Le jury final, présidé par Borina Andrieu, directrice générale de Wilmotte & Associés, et la cérémonie de remise des prix ont eu lieu le 1er juillet à la Maison de l'architecture Île-de-France.
Jury 2021
Borina Andrieu
Directrice Générale de l’agence d’architecture Wilmotte & Associés
PRÉSIDENTE DU JURY
Sarah Ador
Rédactrice en chef de Séquences Bois
Franck Boutte
Ingénieur construction-environnement, fondateur de FBC ( Franck Boutté
Consultants)
Marion Cloarec
AMO et Vice-présidente communication d’ADIVbois
Caroline Djuric
Architecte, fondatrice-associée de Djuric et Tardio
Olivier Leclerc
Architecte et membre du comité de rayonnement et de prospective de la Maison
d’Architecture Ile-de-France
Julien Pemezec
Président de Woodeum
Patrick Rubin
Architecte, fondateur-associé de Canal Architecture
Jean-Luc Sandoz
Ingénieur, fondateur de CBS CBT Lifteam
Lauréats 2021
1er prix :
G’Juliemm Kouame,
"HABITAT 100.0",
ENSA VERSAILLES
Est-il nécessaire de stériliser le sol afin de poser l’assise des habitats ? Quel est notre rapport à la couche terrestre d’origine riche ?
Comment retrouver notre rapport à la nature dans les villes ?
Comment lutter contre l’amputation végétale terrestre ?
Habitat sans 0, ce « château ambulant » fonctionne comme une sorte de ville suspendue au- dessus des rochers dissimulés dans un microcosme végétal. Offrant tout le bien-être possible des occupants et permettant le développement de la faune et de la flore. Les deux interagissent ensemble et s’enrichissent mutuellement. En effet, c’est un projet qui n’a pas de rez-de-chaussée construit mais un niveau 0, un niveau neutre entre homme et terre. Il représente un niveau de transition, le lien entre le monde du sol et le monde du haut.
La règle est simple, tout ce qui touche le sol doit être issu de la nature, brut, sans modification.
2e prix :
Joël Bonnot,
"CANOPEÏ",
ENSA MONTPELLIER
Face au changement incessant de la société, les bâtiments qui ne peuvent s’adapter aux nouveaux usages paraissent vite limités et obsolètes. D’où l’importance d’envisager les changements futurs possibles et ainsi prévoir un bâtiment flexible, réversible et évolutif. Les questions liées à cette problématique trouvent généralement leur solution dans un changement de fonction ou d’usage une vingtaine ou trentaine d’années après la construction dudit bâtiment. Et cela, grâce à une modularité qui possède un coût à mettre en place pour sa main d’œuvre, le souci de l’environnement, les moyens matériels nécessaires, etc. Cette modularité est en réalité assez contraignante dans sa mise en place. Et si la mise en place de la modularité était possible dans la seconde où elle était envisagée nécessiterait t’elle de prendre en compte une adaptabilité aux changements futurs. Le projet Canopeï est de ces projets qui permettent une évolution du bâtiment immédiate et réversible grâce à ses murs-terrasses qui façonnent le vide.
3e prix :
Pierre Adam et Valentine Bauer,
"DU CIDRE, AU BOIS NORMAND",
ENSA NORMANDIE
Le projet prend naissance dans le Pays d’Auge, en Normandie. Un paysage composé d’une multitude de vallons contrastant avec les plaines et la campagne avoisinante. Étant natifs de cette région et consommateurs du produit local : le cidre, il nous est apparu comme l’élément clé d’une réflexion, culturelle, territoriale et architecturale.
À savoir, la valorisation d’un produit local, emblématique, mais peu valorisé. Dans une optique de pédagogie, de transmission du savoir au grand public, ce lieu articule en son sein : acteurs de la production, apprentis et visiteurs. L’enjeu majeur de ce projet est de revaloriser par l’Architecture, à l’image des domaines viticoles, un produit du terroir, répandu mais oublié : le cidre normand. Ce projet s’appuie sur la dénivellation naturelle du terrain, permettant le dessin de deux niveaux : un niveau haut, touristique et un niveau bas, technique. Ces deux lignes s’entremêlent une fois arrivées au pôle de production. Le visiteur découvre alors le processus de transformation de la pomme, depuis des passerelles suspendues, sans jamais gêner les artisans.
MENTION SPÉCIALE
Doyeon Choi,
"NOUVEAU REgare",
ENSA PARIS-VAL DE SEINE
Le projet « nouveau RE-gare » est une tentative de revaloriser un site de la Petite Ceinture du 15e arrondissement de Paris, qui est ouvert au public (que j’estime délaissé à cause de sa caractéristique géométrique), en créant une structure modulable et réversible, dont la dimension est définie par l’usager. Le bois scié comme matériau principal pour ce projet permet de monter et démonter la structure sans grande difficulté grâce à sa légèreté. Par ailleurs, un autre axe important au niveau écologique est d’utiliser des matériaux récupérés, principalement en bois, depuis des gisements à proximité du site, afin de pouvoir réduire l’empreinte carbone.